LA MALADIE, UN RETOUR A L'AUTARCIE
http://clesbien-etre.typepad.fr/guerirnaturellement/2010/12/la-maladie-un-retour-a-lautarcie.html
La guérison passe par une sortie de l'isolement...
En temps de guerre et de blocus, un pays est obligé d'exploiter ses ressources propres pour survivre. C'est un fonctionnement autarcique (autonome).
Au niveau d'un individu, il en est de même. Un repliement sur lui s'opère si un blocus l'empêche de trouver satisfaction :
Si l'être n'obtient pas à l'extérieur de lui CE dont il a besoin, CE dont il a envie, son cerveau fait fabriquer par l'organisme une REPRESENTATION symbolique de CE qui lui manque.
Exemple :
Un manque ressenti de relation avec l'enfant ou le conjoint. Le cerveau fait fabriquer plus de canal galactophore (le canal qui conduit le lait est un organe de relation) et nous appelons cela un cancer canalaire du sein.
Les tissus de l'organisme sont en perpétuel renouvellement.
Pour guérir,
il suffit de supprimer l'information
demandant à un organe
de se modifier.
"L'art de la médecine consiste à distraire le malade pendant que la nature le guérit"
L'isolement rend malade...
Les 3/4 du cerveau sont consacrés à la gestion du contact. Pour vivre, nous respirons (contact avec l'air), nous buvons et mangeons (contact avec l'eau et l'énergie solaire transformée), nous éliminons (contact avec le territoire par nos excréta), nous dormons (contact avec nous-même et avec nos instances restauratrices), nous utilisons les microbes (contact avec leurs gènes-savoir-faire), etc… Et pour exister, nous avons besoin de contact, de peau à peau, de mots à mots, de regards à regards, de nez à odeurs, de langue à saveurs, de présence à l'instant, de contact à soi-même, etc...
Toutes nos maladies sont dues à un instant de détresse, et être en détresse c'est avoir perdu un contact ou ne pouvoir avoir le contact. Guérir passe par une restauration de contact. Il s'agit de recontacter une ancienne détresse, de la dire et ainsi retrouver un contact avec la société et avec soi-même.
"Retrouvons le contact, et nous irons mieux"
Marc FRECHET